Les disciplines

JUDO
L'art de la projection
Le Judo fut créé par Jigoro Kano (1860-1938) qui au départ, avait étudié dans différentes écoles de jujitsu. C’est pourquoi Kano, qui était un homme politique impliqué dans la promotion du sport, décida de retirer et/ou modifier certaines techniques considérées dangereuses pour les pratiquants. En réfléchissant sur le sujet, il décide de synthétiser l’ensemble des techniques restantes sous un seul système, afin de permettre à tous de bénéficier des bienfaits d’une pratique martiale sécuritaire et sportive. Pour ce faire, il créa le judo : la voie (Do) de la souplesse (Ju). Sa démarche aura pour effet de tracer une ligne entre le jujutsu traditionnel et ce qui allait devenir l’art martial moderne qu’est le Judo.
Depuis 1964, le judo est officiellement un sport olympique. Cependant, il conserve ses racines martiales. En ce sens, les pratiquants s’entrainent à exécuter différentes techniques de projection qui doivent respecter des principes qui ont été établis en fonctions des différents groupes musculaire qui sont utilisés lors de la pratique, tels que, les bras, les hanches et les jambes. Une fois la projection effectuée, les participants apprennent à contrôler leur partenaire à l’aide de différentes techniques d’immobilisations, d’étranglements et de clés articulaires. De plus, les élèves du dojo doivent apprendre les formes de kata traditionnelles du Kodokan, qui sont essentielles à l’entrainement puisqu’ils favorisent le développement d’une bonne posture, des déplacements ainsi que de l’attitude à adopter en combat.
L’école est affiliée à Judo Québec Judo Canada et l’IJF (International Judo Federation).

karate
L'art de la percussion
Le karaté tirerait ses racines de la Chine puis de l’ile d’Okinawa. Il en existe plusieurs styles, cependant, certains d’entre eux, comme le Shotokan, ont été codifiés au Japon à la moitié du XXe siècle. Étymologiquement, le terme, karaté, est composé de deux kanji, qui font référence à la main (Te) et au concept oriental du vide (Kara). C’est donc une technique martiale à l’aide de laquelle les participants s’entrainent à renforcer leur corps et leurs esprits à l’aide de séries de coups frappés et de katas. À cette pratique s’ajoute l’enseignement des bunkai, qui représentent l’application des mouvements appris dans les katas et qui ont pour but de pouvoir offrir une réponse rapide à mains nues face à une attaque.
À l'école, nous enseignons le style Shotokan qui fut inventé par Gichin Funakoshi (1868-1957) dans la décennie de 1930. Après les répercussions de la seconde guerre mondiale au Japon, les élèves restants ont créé la J.K.A. Japan Karaté Association. Cette organisation a été mise en place afin de promouvoir l’aspect plus sportif de l’art. Cependant, avec le temps, la fédération a conservé l'aspect plus traditionnel dans la pratique, tout en s’assurant de moderniser leurs méthodes d’entrainement. De nos jours, les karatékas de la J.K.A. sont reconnus comme étant d’excellents techniciens et combattants. Aujourd'hui, le Karaté Shotokan est l’un des styles les plus répandus et pratiqués dans le monde.
Le Dojo Kaishi est affilié à la J.K.A. ainsi qu’à Karaté Québec.

jiujitsu brésilien
L'art du combat au sol
En 1904, Jigoro Kano, le fondateur du judo, envoie deux judokas en Amérique pour faire une démonstration de Judo devant le 26e président des États-Unis, Théodore Roosevelt (1858-1919). Le plus jeune des deux, Mitsuyo Maeda (1895-1941), était un adepte de jujitsu japonais traditionnel de lutte et de judo. Ce dernier était considéré comme la relève du futur par Kano. Toutefois, Maeda décida de rester en Amérique centrale. Lors de ses voyages, il combattit souvent et à cause de ses nombreuses victoires, les spectateurs le surnommèrent le Conde Koma.
En 1914, Maeda arrive au Brésil dans le but d’y établir la première colonie japonaise. C’est Gastao Gracie qui l’aide à l’implanter. Alors que ses deux fils, Carlos Gracie (1902-1994) et Hélio Gracie (1913-2009), démontrent de l’intérêt pour l’art de Maeda, ce dernier leur enseigna sa méthode qui comprenait le jujitsu japonais traditionnel, la lutte et le judo, ainsi que sa vision personnelle qu’il acquit lors de ses combats.
Par la suite, la famille Gracie perfectionna l’art du combat de sol au point où aujourd’hui, plus personne ne peut renier l’efficacité du Jiu-Jitsu Brésilien.
Le Dojo Kaishi est affilié à l’équipe de Koji Murakami.

KAISHI BUDO
La racine
Retracer l’histoire du Jujutsu Japonais est presque impossible puisqu’elle remonte à une époque où l’on enseignait sans écrire. Étymologiquement, il fait référence à l’exécution de techniques (Jutsu) souple (Ju). Par contre, son histoire demeure associée aux arts martiaux modernes, car il a servi de fondation dans l’élaboration des arts martiaux japonais dits, moderne.
Cette discipline est faite pour les personnes curieuses d’acquérir une vue d’ensemble des différents arts-martiaux japonais. Les participants auront à se familiariser avec les différentes étapes menant au combat corps à corps. Lors des pratiques, les élèves doivent apprendre les notions de frappes, de projections, de combat de sol, ainsi que différentes techniques d’autodéfense qui incluent une multitude de formes de contrôles articulaires et d'étranglements. De plus, à un stade avancé, les élèves auront l'occasion d'apprendre le maniement de quelques armes.
*Notez que cette discipline s'adresse aux personnes de 16 ans et plus